Fahiramane Kone, Rodrigue2018-06-122018-06-122018-06978-2-922844-88-7http://hdl.handle.net/10625/56977Due to copyright restrictions, this item cannot be sharedSi les Dozos se sont bâtis une réputation positive reconnue de tous dans la lutte contre l’insécurité dans les années 90, leur engagement politico-militaire a fortement dégradé le capital « confiance » dont ils jouissaient. Du fait de cet engagement, la question dozo est devenue l’un des vecteurs de la polarisation ethno-politique de la société ivoirienne. L’influence de la confrérie dans le système sécuritaire est bien réelle. Elle est perceptible à travers une culture dozo présente au sein des forces de sécurité, notamment dans les imaginaires et les pratiques associés à la « mystique » dozo. Enfin, les associations continuent de collaborer avec les autorités sécuritaires même si officiellement cette relation ne repose sur aucune base légale. Cette relation informelle, salutaire dans certains cas où les forces officielles sont insuffisantes, soulève toutefois des préoccupations dans la mesure où elle se déroule en dehors d’un cadre juridique, avec le risque d’abus.application/pdffrGOUVERNANCESECURITE HYBRIDEGOUVERNANCE DE SECURITEGOUVERNANCE DU SECTEUR DE LA SECURITESYSTEMES DE SECURITE INFORMELSDROITS HUMAINSDOZOSCOTE D'IVOIREConfrérie des chasseurs traditionnels dozos en Côte d’Ivoire : enjeux socio-culturels et dynamiques sécuritaires - rapport de rechercheBook