CERADD2017-11-172017-11-172017-09http://hdl.handle.net/10625/56754L’éthique doit guider le comportement de tous les individus qui participent à la planification, à la conduite et à la promotion de la recherche à laquelle se prêtent des êtres humains. Toutefois, les facteurs qui handicapent l’idéal de la rigueur scientifique reposant sur l’éthique sont multiples. D’abord, il existe des limites à ce qui peut être entrepris comme recherches avec des groupes humains. Ainsi, il n’est pas pensable de ne nuire d’aucune manière à des êtres humains, ni même les tromper. Ensuite, il y a le fait que l’être humain est sans doute l’objet le plus complexe de la nature, et donc celui dont l’étude est la plus difficile. En outre, il faut considérer le fait que les êtres humains ne sont pas transparents et qu’on ne peut étudier leurs pensées intimes, d’autant qu’ils attribuent souvent des significations à leurs actes différents de celles que les scientifiques peuvent proposer. L’ultime difficulté est que les chercheurs eux-mêmes sont humains, et ont par conséquent des intérêts et des partis pris liés à leur objet d’étude, ce qui fait qu’il est parfois difficile de garder la distance, la neutralité et l’objectivité nécessaires en bien des circonstances.application/pdffrVIOLENCECRIMINALITEJEUNESSEETHIQUE DE RECHERCHERIGUEUR SCIENTIFIQUEAFRIQUE DE L'OUESTBURKINA FASOProtocole éthique et sécuritéWorking Paper