Femmes et violences criminelles : cas d’Abobo, Bouake et Duekoue

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2017

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Le problème de la violence demeure une préoccupation majeure dans nos sociétés. Ces sociétés connaissent d’une façon générale des situations de conflits liées à l’urgence politique de changement de lois et des pratiques culturelles. Cette violence touche des groupes entiers et marque la vie des populations avec les mutilations, handicaps, viols, tortures et massacres collectifs. Ayant un caractère multiforme, la violence tue plus de 526000 personnes chaque année dans le monde selon le fardeau mondial de la violence de 2011. L’Afrique est marquée aujourd’hui par une instabilité socio-politique. Ce continent porte le stigmate de la violence aux dimensions à la fois multiples et tragiques. La violence change de couleur au gré du contexte. Il en résulte que cette violence s’est amplifiée en Côte d’Ivoire. En effet, phénomène de masse affectant toutes les sociétés, la violence a gagné en gravité et en fréquence ces dix dernières années avec comme conséquences destruction des vies humaines, enlèvements, homicides et assassinats selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) sur la situation des droits de l’homme. Elle s’est caractérisée par une insécurité grandissante à Abidjan jusqu’aux villes et villages de l’ouest en passant par la zone dite de confiance. Ces actes de violence perturbent le tissu social, diffuse la peur, détruit la confiance et des régions et constitue une réelle menace pour le développement.

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