Symposium sous régional sur les stratégies locales de lutte contre la violence et la criminalité pour une gouvernance urbaine inclusive en Afrique de l’ouest

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2016

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Au sortir de la Conférence Habitat II en 1996, il avait été reconnu que la sécurité est un service de base qui devrait bénéficier à tous les citadins, sans distinction aucune. La raison fondamentale derrière cette posture est la montée des incivilités, des désordres et des actes de délinquance dans les espaces urbains. En 2001, Anna Tibaijuka affirmait : «les établissements humains urbains sont des lieux où la criminalité et la délinquance sont en augmentation significative». Pendant longtemps, des experts ont tenté d’établir le lien entre la pauvreté et la criminalité. Et en 2011, le Rapport sur le développement dans le monde soulignait que « l’écart de pauvreté se creuse entre les pays touchés par la violence et les autres ». Il indiquait que « chaque fois qu’un pays connaît pendant trois ans des violences majeures [ce qui comprend les morts par homicide], l’écart se creuse de 2,7 % » malgré les efforts de réduction de la pauvreté.Par ailleurs, les données existantes permettent de noter que concomitamment à la criminalité et à la violence galopantes, la pauvreté et les inégalités se développent dans les zones urbaines. En outre, les données existantes ayant trait à l’urbanisation, à la pauvreté extrême et à la violence en milieu urbain sont inquiétantes : en moyenne, un tiers des citadins vit sous le seuil de la pauvreté. Les habitants des villes risquent davantage de tuer ou d’être tués que les autres et les taux d’homicides en milieu urbain sont supérieurs aux moyennes nationales. S’y ajoute que la presque totalité de la croissance démographique des prochaines décennies sera concentrée dans des bidonvilles ou des établissements spontanés (Banque Mondiale, 2011).

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Version anglaise disponible dans la Bibliothèque numérique du CRDI

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